La date du 02 avril est marquée par la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme.
À cette occasion, nous avons décidé de partager 5 idées reçues qu’ont la plupart des personnes sur celles atteintes d’autisme.
- Les parents peuvent être fautifs du trouble du spectre de l’autisme (TSA) de leur enfant
Faux. Contrairement à ce qui est souvent avancé, le rôle des parents, parfois évoqué comme trop ou pas assez protecteur, n’a aucun impact sur l’apparition du trouble du spectre de l’autisme (TSA).
Cette idée reçue est la conséquence du développement des psychanalyses en France à la fin du XXe siècle, dont les spécialistes classifient l’autisme comme une psychose, un trouble affectif et non comme un trouble neurologique.
- Toutes les personnes autistes sont des « génies »
Faux. Souvent illustré dans des films ou des séries par des enfants au Q.I impressionnant ou capable de résoudre des équations à une vitesse impressionnante, l’autisme n’est pas un gage automatique d’intelligence supérieure à la moyenne, ni de déficience au niveau intellectuel.
Selon les chiffres d’Autisme Info Service, la proportion de personnes touchées par un TSA avec une déficience intellectuelle ne dépasserait pas les 30 à 40%.
- L’autisme et le « Syndrome d’ASPERGER », c’est la même chose
Faux. Contrairement à l’autisme, dit « de Kanner », le « syndrome d’Asperger » est une forme d’autisme qui n’implique pas de déficience intellectuelle, ni de retard en ce qui concerne le développement du langage.
- On peut guérir de l’autisme
Faux. A ce jour, et malgré les progrès de la médecine et de la science, il est impossible de guérir de l’autisme, qui est un handicap et non une maladie. En revanche, il est possible de traiter en partie les symptômes liés à un TSA à l’aide d’un suivi avec des spécialistes comme un orthophoniste, un psychomotricien, un psychologue ou un psychiatre.
- L’autisme se détecte dès la naissance
Faux. Il est impossible de détecter l’autisme chez un enfant dès sa naissance. Ce n’est qu’au cours de son développement qu’il est possible d’y parvenir. Parmi les premiers signes figurent l’absence de babillage à 12 mois ou encore l’absence de paroles chez l’enfant à 18 mois.
Seguy Emma
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