Avant de commencer, je voudrais rappeler que cette confidence est destinée à toutes les femmes camerounaises, africaines, du monde. Afin, qu’elles acceptent de vivre avec leurs vergetures et cicatrices.
Au début, j’avais vraiment du mal à les supporter. J’ai eu du mal à supporter leur taille mais j’ai aussi compris pourquoi j’avais besoin de passer par tous les changements physiques. Mes vergetures font partie de mon parcours et sont un rappel de toutes les choses par lesquelles je suis passée entre mes grossesses et prises sans cesse de poids. Mais aujourd’hui, je suis capable de les afficher de manière artistique et de montrer au monde qu’accepter ses imperfections est aussi le début d’un épanouissement.
Dans les premiers temps, « j’étais si nerveuse de laisser les gens les voir, je voulais être capable d’aller à la plage sans avoir les premières photos de mon corps prises sur les réseaux sociaux ».
Je veux être libre […] et désormais mes cicatrices font partie de moi et j’aimerais être celle qui les révèlera. « Si les paparazzi les avaient prises en photo avant aujourd’hui, j’aurais eu un sentiment de honte, mais les montrer de cette manière me donne un sentiment de pouvoir extrême ». Mon estime personnel a subi de nombreux coups, mais je sais que je ne suis pas la seule femme à les avoir et il y’en a peut-être qui en ont pire que moi ; néanmoins quelle que soit la situation, en toute chose, ayons confiance en nous, donnons-nous de la valeur, c’est difficile, mais ce n’est pas impossible. On ne nait pas femme, on le devient !
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