Il existe plusieurs matières utilisées pour la fabrication des comprimés. On peut citer, entre autres, la cellulose, le lactose, la silice colloïdale, le polyéthylène glycol, le stéarate de magnésium, le talc, mais la matière la plus utilisée, de par son efficacité à rester solide et sa capacité à se désintégrer rapidement, demeure l’amidon. Eh oui, l’amidon, pour son caractère liant, désintégrant, de compression et lubrifiant, informe Edi Abe Valere, l’un des premiers chercheurs en Côte d’Ivoire à produire du bioéthanol et du biodiesel à partir du manioc.
Le manioc est l’une des trois principales cultures de tubercules au monde, qui est résistante à la sécheresse, résistante à la stérilité, largement cultivée dans les régions tropicales et subtropicales de plus de 100 pays ou régions. En tant que l’une des trois principales cultures de tubercules, c’est la troisième plus grande culture vivrière sous les tropiques et la sixième plus grande culture vivrière au monde. Connu comme le « roi de l’amidon », c’est la ration de près de 600 millions de personnes dans le monde. Le manioc est un aliment de base dans de nombreux pays en développement en raison de ses excellentes caractéristiques d’être facile à cultiver, facile à cultiver, à haut rendement et récoltable en toutes saisons.
Selon l’utilisation, le manioc peut être divisé en un type comestible et un type industriel. Le tubercule de manioc comestible est riche en amidon, c’est donc une matière première importante pour de nombreuses industries pharmaceutiques et alimentaires, ainsi que pour le développement de sources de biomasse. Il existe plus de 2 000 types de produits industriels à base de manioc, jouant un rôle important dans la disposition des cultures, la production d’aliments pour animaux, les applications industrielles, etc.
Il s’est largement développé en tant que principal amidon transformé et fourrage. Avec le développement de l’industrie du manioc, l’utilisation de l’amidon de manioc se diversifie progressivement et l’amidon de manioc peut être utilisé comme matière première industrielle pour l’alimentation, la médecine, les cosmétiques, le textile, le papier, la confiserie, les boissons, les aliments pour animaux, les matériaux biodégradables, les adhésifs et les colles, produits chimiques, carburant à l’éthanol, etc.
Selon Edi Abe Valere, dans son pays la Côte d’Ivoire, ils ont le manioc, qui est l’un des tubercules amylacés les plus répandus sur leur territoire. Il pourrait donc être mis à disposition auprès de laboratoires de recherche locaux avec un plateau avancé pour profiter de cette mine d’or.
Le chercheur explique qu’on comprend pourquoi plusieurs industriels asiatiques et européens achètent énormément d’amidon en Côte d’Ivoire pour les ramener sous forme de produits pharmaceutiques très chers.
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