Miss Cameroun Diaspora, représentant la France à Miss Cameroun 2016 à 19 ans, compte réaliser le rêve de sa mère Catherine Mélanie Bassia TOP MODEL 2000 (malgré qu’elle soit sourde et muette), qui est d’intégrer les sourds et muets dans le métier.
Vos premières impressions relatives déjà à votre venue en terre camerounaise ?
Un réel plaisir d’être de retour au bercail, je précise que je suis native du Cameroun donc ça me fait toujours chaud au cœur que de fouler la terre de nos ancêtres. Sinon, la compétition Miss Cameroun se passe plutôt bien pour le moment, j’espère que le jour de la finale vous aurez une belle Miss (rires)…
Belle et intelligente (elle coupe)…
C’est très important !
On disait donc tantôt, qui représentera valablement nos valeurs culturelles…
Justement.
Hormis cela, quels sont les petits soucis rencontrés ça et là ?
Déjà il y a le climat qui ne m’a pas fait de cadeau ; je suis native du Cameroun mais le changement de climat à chaque fois ne m’a pas toujours rendu justice, vous voyez vous-mêmes les boutons sur mon visage, bref j’espère par la grâce de Dieu que ça va aller…
Vous pouvez compter sur d’autres atouts…
Bien évidemment, déjà je suis une fille très authentique, et très déterminée. J’espère compter sur ces qualités pour porter très haut les couleurs du Cameroun. Parce que je représente déjà le Cameroun via sa Diaspora en France et mon patriotisme est inexpugnable. Lorsque je me rends dans une conférence ou dans une manifestation, je porte toujours le Cameroun, donc j’espère que Miss Cameroun me permettra d’aller au-delà.
C’est quoi le programme de Laetitia NSEMBA?
Laetitia NSEMBA est concentrée sur Miss Cameroun 2016 pour l’instant ; mais elle se consacre également à ses œuvres caritatives. Je suis la voix des sans voix, et je mène ce combat depuis fort longtemps, vu que ma mère est sourde et muette… Sinon c’est une ancienne Top Model. Son souhait a toujours été d’intégrer les sourds et muets dans le monde du travail, mais malheureusement faute de moyens et aussi d’époque, elle a dû tout arrêter. Mais là, j’ai repris le flambeau de ses initiatives et je compte les mener à bien, avec beaucoup de volonté et surtout le soutien des médias.
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