Santé

AVC: les enfants aussi peuvent être touchés

Chaque année, près d’un millier d’enfants sont touchés par l’AVC, une urgence vitale face à laquelle il faut agir rapidement.
L’accident vasculaire cérébral de l’enfant, moins connu que celui de l’adulte, représente pourtant une urgence vitale dans la plupart des cas. La plupart de ces AVC survient chez des enfants en bonne santé, de façon soudaine et les signes peuvent être identiques à ceux des adultes: déformation de la bouche, faiblesse d’un côté du corps, troubles de la parole, crises convulsives… Dans ce cas, il faut vite appeler le 15. Chaque année près d’un millier d’enfants en sont victime.

70% des enfants gardent des séquelles
Seule la moitié de ces AVC a une cause identifiée (malformation congénitale, pathologie cardiaque…) et près de 70% des enfants gardent des séquelles telles qu’un handicap physique et/ou détérioration des capacités intellectuelles.
L’AVC de l’enfant est la première cause de handicap acquis de l’enfant (retards psychomoteurs, difficultés scolaires…). Parce que leur cerveau est en développement, une lésion peut n’apparaître que plusieurs années après l’accident sous la forme d’un retard psychomoteur ou des difficultés scolaires. Autre donnée marquante: un adulte sur dix qui vit avec des séquelles d’AVC l’a eu dans son enfance.

Des traitements efficaces

La France améliore chaque année la prise en charge thérapeutique, depuis 2003, la thrombolyse (injection d’un médicament pour dissoudre le caillot, ndlr) diminue de 10% les risques de décès et de handicap, et depuis 2015, la thrombectomie diminue de 20% les risques de décès et handicap. Le traitement rapide réduit considérablement le risque de séquelles.

La thombectomie consiste à introduire une sonde dans l’artère fémorale (au niveau de l’aine) et à la remonter jusqu’à l’artère cérébrale obstruée pour retirer le caillot. La thrombolyse correspond à l’injection d’un traitement qui dissout le caillot: elle doit être mise en œuvre dans les 4h30 suivant le début des symptômes.

Plus de 140.000 AVC surviennent chaque année en France, en majorité des AVC ischémiques (dus à un caillot). L’autre type d’AVC, l’AVC hémorragique, est moins fréquent. Au total, plus de 30.000 personnes décèdent des suites d’un AVC chaque année en France. Il s’agit de la première cause de mortalité chez la femme et la troisième chez l’homme.

le figaro.fr

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