Santé

Bienfaits du miel pour la santé

Pouvoir sucrant et peu de calories
Plutôt que de sucrer votre thé ou votre tisane, vous optez pour la cuillère à soupe de miel ? Grand bien vous en fasse car le miel est paré de vertus que n’offre pas le sucre. D’ailleurs, quelle est la différence entre un morceau de sucre et une cuillerée de miel ?
Le sucre blanc tel qu’on le connaît est constitué à 99,9% de saccharose. Le saccharose est présent dans toutes les plantes chlorophylliennes, il est produit industriellement à partir de la canne à sucre et de la betterave sucrière. Il est constitué de deux molécules, le fructose et le glucose.

Le miel est, ça n’est un sercret pour personne, très riche en sucres puisqu’il en contient entre 78% et 80%. Néanmoins, contrairement au sucre composé quasiment exclusivement de saccharose, plusieurs glucides, en différentes proportions, se trouvent dans le miel :
Une majorité de fructose et de glucose.
Du maltose, du saccharose et d’autres polysaccharides en faibles proportions.

D’ailleurs, c’est la proportion entre ces différents sucres qui détermine la consistance du miel : s’il est plus riche en glucose, il se cristallise. Par contre, si le fructose l’emporte, il reste liquide.

Il faut également savoir que le pouvoir sucrant du miel est supérieur à celui du sucre. Traduction : à quantité égale, votre thé aura un goût plus sucré avec le miel qu’avec le sucre ! Par exemple, 3 morceaux de sucre blanc apportent la même quantité de glucides que deux cuillères à sucre de miel. En plus, ce dernier apporte moins de calories. Il n’y a donc aucune raison d’hésiter !

Par contre, avec son fort taux de glucose, le miel a un pouvoir hyperglycémiant important, les diabétiques doivent donc limiter leur consommation et demandez un avis médical.

Enfin, le miel est également composé d’eau, entre 15% et 20% environ, de sels minéraux et d’oligoéléments, de lipides en faible quantité, de vitamines, B essentiellement, et de nombreux autres composés organiques complexes dont nombre d’enzymes. Autant de bonnes raisons pour troquer votre poudre blanche contre du liquide brun !
Autres produits apicoles
Les abeilles sont de vraies petites bûcheuses, elles ne s’arrêtent jamais (ou presque) et servent toutes aveuglément leur reine. Organisées, travailleuses, elles ne chôment pas… pour notre plus grand plaisir. Sans détailler les nombreuses variétés de miel existantes (de châtaignier, d’acacia, en rayons, de romarin, etc.), il faut savoir que nos amies les abeilles produisent une multitude de produits : gelée royale, propolis, pollen.
Pollen
Oui oui, le pollen que les butineuses récoltent afin de nourrir leurs congénères est comestible. Non seulement le pollen peut nourrir les hommes mais, de plus, il est très nutritif. Par exemple, 100 grammes de pollen équivalent à 500 grammes de viande de bœuf ! C’est pourquoi il est particulièrement recommandé pour lutter contre la fatigue physique et intellectuelle.
Propolis
C’est un peu la pâte à tout faire dans la ruche. A la base, c’est une résine produite par les bourgeons de certaines espèces d’arbre. Transportée à la ruche, elle est mélangée à la cire et devient la propolis, une sorte de ciment pour réparer les éventuelles fissures. De plus, elle est utilisée par les abeilles comme isolant et comme antibiotique naturel. Ces mêmes propriétés antimicrobiennes sont utilisées en médecine.
Gelée royale
La gelée royale est sécrétée par les abeilles ouvrières, entre le cinquième et le quatorzième jour de leur existence (ouvrières qui portent alors le nom de nourrices). Substance blanchâtre aux reflets nacrés, à consistance gélatineuse, de saveur chaude, acide et très sucrée, elle sert à nourrir les larves de la colonie jusqu’à leur troisième jour et la reine une fois qu’elle a quitté la cellule royale.
Elle est composée de glucides (fructose et glucose en majorité), d’eau et de lipides. Très riche en vitamine B5 et en oligoéléments, la gelée royale est connue pour ses propriétés revitalisantes, stimulantes et euphorisantes.
Propriétés médicinales
Parmi les innombrables usages thérapeutiques du miel, l’une des principales reste ses propriétés antiseptiques et antibiotiques. Certaines caractéristiques du miel lui confèrent un pouvoir antibactérien important. Sa viscosité, par exemple, limite la dissolution de l’oxygène, assurant ainsi une meilleure oxygénation des tissus. D’autre part, sa faible concentration en protéines empêche les bactéries de croître correctement.

Avant l’apparition des antibiotiques, le miel était souvent utilisé dans le monde médical. Il était par exemple employé comme agent antiseptique pour la guérison des infections et pour soigner en douceur verrues, boutons d’infections et furoncles. Durant la Première et la Seconde guerre mondiale, il était utilisé pour accélérer la cicatrisation des plaies des soldats. Néanmoins, précisons que, pour l’instant, aucune étude scientifique ne s’est penchée sur l’effet antibactérien du miel.

Il a également largement été utilisé en tant que cicatrisant et, enfin, comme produit de beauté chez les Romaines et les Grecques qui prenaient des bains au lait et au miel pour tonifier leur visage. Par ailleurs, il faut noter que la propolis est également un antibiotique, un antiseptique et un fongicide puissant et ça, même les abeilles l’ont compris ! En effet, elles en enduisent leur ruche afin de limiter la croissance de champignons et de bactéries. Pas folle l’abeille !
Source d’énergie
Il existe une multitude de miels : acacia, bruyère, châtaignier, eucalyptus, etc. avec des caractéristiques, des couleurs, des saveurs… et des propriétés différentes.

Mais ils ont évidemment des points communs. Ainsi, les glucides du miel sont en majorité le fructose et le glucose. Quelle différence avec le sucre tout court ? Et bien ces glucides sont très facilement assimilables par les cellules de l’organisme qui peuvent en tirer le carburant nécessaire à leur fonctionnement. En effet, parmi les différents glucides existants, tous ne sont pas assimilés de la même façon. Certains peuvent être composés de plusieurs molécules de glucose, glucide de base. Par exemple, le sucre blanc de base est composé de saccharose mais les cellules ne peuvent pas utiliser ce glucide, il doit être dégradé, en une molécule de glucose et une molécule de fructose, pour pouvoir être métabolisé.

Ce processus, même s’il n’est pas « lent » prend tout de même un certain temps. Par contre, avec le miel, ce problème n’existe pas puisqu’il contient majoritairement du glucose et du fructose que les cellules peuvent utiliser directement. Dans l’Antiquité par exemple, les athlètes buvaient de l’eau miellée pour recouvrer rapidement leur force. Sucre à part, le miel contient une multitude d’oligoéléments qui lui donne des vertus

Les autres produits apicoles ne sont pas en reste question énergie :
Le pollen, est lui aussi hautement énergétique : en manger 100 grammes revient à manger 7 œufs !
La gelée royale permet à la reine d’une colonie, qui s’en nourrit exclusivement, de vivre jusqu’à quarante fois plus longtemps que ses congénères ! Même si cela n’est pas vrai chez l’homme, il n’en reste pas moins que la gelée, riche en protéines et en oligoéléments, est une source d’énergie formidable !

Sport
Composé de fructose et de glucose, il est facilement assimilé par le corps, ce qui en fait un apport énergétique intéressant pour les sportifs.
Mal de gorge
Il aide aussi au soulagement en cas d’angine ou de mal de gorge. Une cuillerée de miel dans une boisson chaude apaise ainsi les irritations.

Il est d’usage d’agrémenter une bonne tisane d’une cuillère à soupe de miel pour soigner un vilain rhume. Loin d’être un reliquat de coutumes désuètes, ce geste est au contraire plein de bon sens ! En effet, il semblerait que le miel diminue l’adhérence des bactéries, les empêchant ainsi de se fixer et de proliférer. Ainsi, le miel aide à atténuer les maux de gorge et, dans le cas de toux sèches, à fluidifier le mucus.

A noter également l’intérêt du pollen dans le traitement du rhume des foins. Et oui, cela peut sembler paradoxal mais, finalement, cela revient simplement à traiter le mal par le mal, le principe même de l’homéopathie. Enfin, il faut bien retenir que si le miel peut être un véritable plus dans le traitement du rhume, il ne suffit pas en soi car il ne s’attaque pas aux causes du problème. Si vos symptômes persistent, le mieux est d’aller consulter un médecin qui saura vous prescrire le traitement adéquat.

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