Un bijou par définition, s’entend comme un petit objet de parure, précieux par la matière ou le travail. Ou encore, toute chose élégante plutôt petite.
Le bijou en question peut être sous forme de perle et s’appelait le « Baya ». L’histoire des perles se confond à celle de l’humanité, les plus anciennes perles découvertes sont des dents d’animaux incisées et portées comme collier, et datent de 38 000 ans. Divers objets servaient à confectionner des perles : coquillages, graines, os, ivoires, coraux etc… le matériau le plus répandu et qui offre une diversité de modèles est le verre.
Pour la femme, le port du Baya permet de mettre en valeur ses formes et lui dessiner une silhouette avantageuse. Elle permet également de souligner sa féminité et sa sensualité. Il est également utilisé pour maintenir les mini pagnes qu’on porte en dessous des boubous comme sous-vêtements.
Les colliers de taille ont plusieurs fonctions. Ils jouent un rôle de protection, puisqu’ils étaient utilisés à l’origine pour guérir les maux de reins. Mais le rôle qui nous intéresse le plus ici, est celui d’accessoire de séduction.
A cet effet, il existe plusieurs types de colliers de taille. Au Sénégal par exemple, les DJAL DJAL sont les petits colliers portés en grand nombres sur les hanches. Le FERL est fait de grosses perles dont le frottement fait du bruit lorsque celle qui la porte se déplace. Le bruit est bien sûr pensé et souhaité puisqu’il éveille la curiosité et appelle à l’imagination des hommes qui se trouvent dans les alentours. Le PÊMÊ quant à lui, fait référence aux colliers phosphorescents, nous vous laissons imaginer ses potentialités … Et le MÔRÔMÔRÔ est parfumé, il sert dit-on à enivrer son homme.
Et de votre homme uniquement il doit être vu ! OUI mesdames, il ne s’agit pas de titiller le plaisir de n’importe qui, mais seulement de celui qui vous appartient. Dans ce sens, le collier est autant à vous qu’à lui… Il fera travailler son imagination, sa vue, son toucher et même son ouïe; sacré Bin Bin ! Il en ajoute aux jeux de la séduction. Communément appelé Baya en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Mali, ce bijou est porté par de nombreuses femmes et jeunes filles africaines. Il est utilisé pour plusieurs objectifs. Autrefois purement traditionnelle, le baya était utilisé comme protection contre mal, mais aujourd’hui, il est utilisé comme arme de séduction massive. Le Baya est porté au niveau des reins et désigne un désir de séduction mais également un atout pour mettre en valeur la féminité des femmes africaines. Mais il faut noter qu’on peut également retrouver cette parure dans certains pays d’Asie.
Dans leur quête d’homme, les femmes ont ainsi développé plusieurs moyens de séduction. C’est alors que le Baya est entré en jeu. Un secret qui s’est transmis de mère en fille. Pour plusieurs hommes, le porte du Baya fait partie du corps de la femme africaine et très peu de femmes, peuvent en échapper. On peut également apparenter cette parure à des chaînes en or, en argent, en coquillages, en métal ou encore en plastique, en tissus… On peut également le retrouver sous différentes couleurs puisque le choix de ces dernières joue farouchement sur l’impact de la séduction ou de la séductrice.
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