Grand Cordon de l’ordre national du mérite, Marie Thérèse Atedzoe, présidente de l’association qui est à l’initiative du festival des saveurs du Cameroun et du monde, nous parle de l’événement.
Rendu à la première édition, du festival des sauveurs du Cameroun et du monde. Qu’est-ce qui vous a motivé à la création de ce festival ?
Au départ ce n’était pas un festival, mais une association pour promouvoir la cuisine camerounaise. Vendre la destination Cameroun à travers ses diversités culinaires. Chemin faisant, pendant 18 ans, nous avons organisé la nuit des restaurateurs. En 2019, lors du conseil national du tourisme, le premier ministre, le ministre des relations extérieures et le ministre d’état ministre du tourisme et des loisirs, ont décidé de rehausser cet événement pour plus d’ouverture. C’est ainsi que naît le festival dans la continuité de la nuit des restaurateurs.
Lorsqu’on vous écoute, on comprend que vous menez un combat, celui de valoriser un pôle d’art spécifique qui est l’art culinaire. Quelle est aujourd’hui la valeur de l’art culinaire camerounais à l’international ? Quel est l’apport de votre combat dans la vie des restaurateurs et des métiers de l’art culinaire ?
Au départ les camerounais n’allaient pas dans les restaurants, Mais aujourd’hui les camerounais vont aux restaurants, en famille, avec leurs enfants. Ils viennent manger les nourritures que pourrait cuisiner leurs femmes à la maison. La loi et la structuration mises en place par le chef de l’État camerounais, sous la coordination du ministère des arts et de la culture, pour former une corporation marche plutôt bien. Cela a permis de ramener tous les corps de métiers d’art culinaires ensemble et de leur valoriser. On voudrait également que ces métiers plaisent à tous et qu’ils fassent carrière.
Ce 28 janvier est organisé la soirée de gala pour cette édition 2022, qu’est ce qui est prévu au menu ?
On dit que le Cameroun c’est l’Afrique en miniature, il faut donc qu’elle se fasse belle pour plaire. Les dix régions seront donc représentées ce soir. C’est donc la gastronomie des aires culturelles Camerounaises qui seront au menu.
Plusieurs pays africains ont participé à cette édition du festival, quel a été leur contribution ?
Ils ont compris qu’ensemble nous devons vendre l’image de l’Afrique. Lorsque vous allez en Europe, les aliments africains sont quasiment absents sur le marché.
Propos recueillis par Sara Éliane Nematchoua
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