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Jessyla: « J’apporte quelque chose de nouveau… »

JESSYLA, de son vrai nom PIO EDONG JESSYLA  est une chanteuse Camerounaise d’afro zouk, RnB, afro pop. Aujourd’hui c’est l’une des voix montantes, la relève de la musique Camerounaise à travers sa diversité musicale. La mignonne a daigné répondre à notre entrevue et se dévoile.

Bonjour JESSYLA et merci d’avoir accepté notre invitation,  Qui est JESSYLA ?  Vous ressentez déjà à 14 ans les prémices du virus musical. Un âge où les jeunes filles rêvent de cendrillon vous écoutez GRACE DECCA, EBOA LOTIN racontez-nous cette expérience.

Bonjour, JESSYLA est une fille Duala de  Bonakouamouang, mon paternel est Duala ma maman était Ewondo. Ma grande sœur elle aimait beaucoup GRACE DECCA J’ai été bercée par sa musique et mon papa qui était guitariste aimait beaucoup EBOA LOTIN, donc du coup ce sont  des gens qui m’ont vraiment marquée musicalement.

A l’âge de 16 ans vous vous mettez aux instruments avec le soutien de votre papa guitariste à l’époque. Il s’agit de quel instrument ? Par la suite vous poussez le chant une fois de plus avec le soutien du paternel quel a été son rôle dans cette carrière amorcée ?

J’ai commencé à jouer à la guitare, beuh déjà papa était un artiste, il a joué de la guitare dans les cabarets donc à la maison il usait de son instrument tout le temps, quand il était en discorde avec la maman et vous savez qu’à cet âge-là les enfants s’intéressent à ce genre de truc, voire un monsieur jouer de la guitare on est curieux et émerveillé  et voilà il m’a donné l’envie de jouer donc à un instrument  la guitare.

En 2008 c’est l’école des cabarets mais abrégée par l’ultimatum de maman qui veut voire sa fille diplômée ;   quelques années plus tard vous obtenez un BTS en Marketing. Un conseil à tous ceux qui lâchent  les études pour leur passion ?

Au départ on est jeune, on ne voit pas l’importance mais, je pense qu’elle avait raison elle a vu plus loin même quand tu as un don ; elle a compris qu’aujourd’hui on besoin d’avoir ses diplômes surtout nous les femmes elle avait vraiment été stricte sur ce point-là.  Parce qu’il y’a un producteur qui était venu la consulter pour une proposition ; puisque j’étais mineur et elle avait refusée j’étais très furieuse je rappelle même que j’avais fugué (RIRE).

Mais bon 3jours après je suis revenu on ne peut pas vivre sans les parents (RIRE). J’ai abandonné j’ai repris mes études et DIEU MERCI je lui suis très  reconnaissante de ce geste.

Les études c’est super important même quand tu as une passion car c’est à travers ton cursus que tu gagneras tu respect auprès de tout le monde dans ta passion et dans le cadre professionnel.

 « NATON DI OUA » votre première expérience voit le jour en featuring avec l’une des plus belles voix de la nouvelle génération PROSBY comment s’opère la rencontre avec ce dernier ? Pourquoi le choix de ce dernier?

PROSBY et moi on se rencontre par le canal d’un ami, et on a eu cette idée il m’a proposé, j’avais aimé son titre « MBOA GIRL »  et on a pensé que si on faisait un truc ensemble ça allait être quelque chose de super et vue le résultat on n’a pas eu tort.

Vivez-vous de la musique ? Si non, souhaiteriez-vous vivre de votre passion ? Vous sentez-vous isolée ? Ou pensez-vous qu’il existe suffisamment de structures pour vous permettre de vous exprimer ? Que pensez-vous apporter de particulier à la musique camerounaise ?

NON ! Pas du tout. Mais tout le monde aimerait vivre de son talent pour pouvoir jouir des retombées de l’art.

Oui déjà parce que j’aime ce que je fais, j’ai une équipe derrière  moi j’ai la foi j’y crois et je fonce.

J’apporte quelque chose de nouveau car, j’ai fait une humble remarque de la nouvelle génération qui change qui mélange un peu tout. Voilà où se situera mon apport.  Pourquoi pas l’afro zouk avec ma culture Duala.

Après 03 ans d’hibernation, un tout nouveau vidéogramme  « QUESTION D’URGENCE » sortie en Octobre 2015 sous l’encadrement de la maison de Management A. Dexter Entertainment Pourquoi  avoir accepté la proposition de MR ALAIN DEXTER  et pas celle des autres ?

Déjà avec ALAIN DEXTER y’a un feeling et c’est un ami et je pense que pour travailler avec quelqu’un qu’il faille un feeling, pour que les choses se fasse bien et avec lui y’a ce bon sentiment là et c’est quelqu’un qui prend son travail très au sérieux. Il a une très bonne équipe et il encourage la jeunesse.

Qu’est-ce qui est le plus gratifiant dans votre pratique de la musique ? Et le plus difficile, ou décevant ?

Le plus gratifiant c’est quand les gens t’appelle pour te dire « oh JESSYLA » j’aime ce que tu fais, continues  on aime ce que tu fais tu as une belle voix>>. En fait la reconnaissance des gens.

Le plus difficile c’est le taf, le travail de studio, les photos shoot les radios les télés faut, monter descendre il  y’a toute l’équipe c’est vraiment fatiguant.

L’album  verra le jour dans les mois à venir. Plusieurs collaborations y sont  annoncées dans une macédoine de rythmes et de mélodies (Makossa, Afro Zouk, RnB, Afro Pop…)  plus d’infos ?

Et oui l’album c’est dans quelques mois, il sera assez diversifié y’aura pas que du zouk je pense qu’un bon artiste doit tout faire et pour les feat y’aura LOKO tout se peaufine. 

Quel est votre actualité ? Des contacts ?

Dans l’actualité na tondi oa va se relancer car j’étais en déplacement en symbiose avec question d’urgence et la tournée média qu’on a amorcé à Yaoundé et Douala.

Par Obinice Nehdi

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