Culture

« Au nom des Kaolo », le tout premier roman d’Amougou Mbarga est disponible

Vendredi 30 juin 2023 à l’université Catholique, l’écrivaine Amougou Mbarga a dédicacé son Roman intitulé « Au nom des Kaolo », 12 chapitres, 247 pages. Naomie Essala personnage central du récit est prête à tout pour réussir sa vieEntre les marabouts, les prêtres et les néo pasteurs, la jeune coiffeuse va multiplier les fréquentations mystico-spirituelles pour atteindre ses objectifs : avoir de l’argent, charmer son blanc pour enfin obtenir les papiers pour l’occident. Mère de trois enfants avec trois pères différents, elle vaudrait aussi quitter cette pitoyable condition de son pays natal pour gagner les Euros.

L’auteure Amougou Mbarga est une jeune camerounaise passionnée de littérature depuis sa tendre enfance. Malgré son programme chargé pour ses activités agricoles, elle trouve toujours le temps pour l’écriture et la lecture. « Au nom des Kaolo » est son premier Roman, il a été édité par les Editions de Midi d’Éric Tchounkeu. Les Editions de Midi crée en fin 2019 a déjà édité plus de 250 titres en Français, en Anglais, En Arabe, en Bulu… on peut citer comme ça quelques auteurs célèbres donc les œuvres ont été éditées par cette grande maison d’édition : Le Professeur Ngah Ndongo, le Professeur Ebenezer Njoh Mouellé, Docteur Bingono Bingono, le Gouverneur Mahamat (et ses 12 œuvres) …

Après la dédicace, Amougou Mbarga nous a accordé cette interview. A lire…

Amougou Mbarga aujourd’hui vous nous présenté « Au nom des KAOLO » qui est un ouvrage qui va certainement meubler la plaidoirie dans les prochaines heures. En tant que passionnée de littérature, le contenu c’est quoi?

Encore merci « au nom des KAOLO » parce que c’est le titre exact. C’est une odyssée de 247 pages et parle de l’histoire d’une jeune dame comme il y’en a pleines ici dehors qui élève seule ses enfants. Elle a un métier, elle est coiffeuse. Elle décide de laisser son métier pour un musette et c’est son choix. Et elle fait des choses compliquées, des choses difficiles, des choses à la limite qui heurtent la morale. Mais elle va choisir de faire ces choses-là pour sortir de sa petite vie pourrie, de ses petites histoires d’amour pourries, et même de ces quartiers pourris pour aller vivre dans les beaux quartiers. En fait elle est à la recherche d’un blanc qui viendra, d’après elle changer sa vie.

Alors à qui vous vous adressez ? Quel est le message que vous voulez porter?

Le message s’adresse à tout le monde. L’héroïne est une dame mais on ne s’adresse pas seulement à la gente féminine. Nous nous adressons à la jeunesse, aux hommes, aux femmes, à tout le monde, à tous ceux-là qui veulent partir, qui veulent risquer leur vie pour aller mourir dans le désert, dans la mer. L’herbe n’est pas toujours verte ailleurs. On peut rester chez soi et construire. On peut se construire une vie dans ce pays j’en suis certaine. Donc l’œuvre s’adresse à tout le monde

Les thèmes que vous abordez dans le roman « Au nom des KAOLO » ?

Nous avons l’amour, la corruption, l’amitié, la famille et un thème qui arrive et qui n’est pas moins important : la médecine traditionnelle. Ce n’est pas parce qu’elle est allée chez les marabouts, il ne faudrait pas qu’on confonde ça avec la médecine traditionnelle. On a un cas ou un os a été cassé et réparé, c’est dans ce volet là qu’on évoque la médecine traditionnelle. Donc la médecine dite traditionnelle c’est important pour notre culture, c’est important pour notre société c’est pour cette raison que nous faisons une fleur dans « au nom des KAOLO » à la médecine traditionnelle.

D’où vous vient cette passion pour l’écriture ? Vous êtes née avec ça où bien ?

Je ne saurais dire si c’est inné ou pas. Peut-être que ça part toujours de quelque part, j’ai trouvé les personnes qui sont nées avant moi avec et de fil à aiguilles, je me suis retrouvé à aimer écrire. C’est une façon pour moi de partager, de m’exprimer, de mieux comprendre et souvent de mieux dire les choses. Je suis persuadée que depuis que je parle là si j’étais en train d’écrire, j’en ai fait ça de la plus belle des manières. Parler pour moi, ce n’est pas mon métier donc c’est un peu difficile, c’est plus facile pour moi d’écrire.

Vous vous inspirez de quoi en fait ?

Ça ne part jamais de rien. Je m’inspire de tout ce qui m’entoure. Quand il s’agit d’écriture, je fais feu de tout bois. Tout peut m’inspirer. La nature, votre histoire, ce passage, je fais feu de tout bois.

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