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Calixthe Beyala fait des propositions aux gouvernements africains afin de faciliter la vie en confinement

Dans une publication sur sa page Facebook, l’écrivaine camerounaise Calixthe Beyala fait des propositions au gouvernement pour faciliter le confinement et limiter la propagation du coronavirus.

L’Afrique comptait, hier mardi, 1 988 cas confirmés de coronavirus, selon le Centre pour la prévention et le contrôle des maladies de l’Union africaine. Le Covid-19 a déjà coûté la vie à 58 personnes sur le continent, selon cette agence technique. 43 pays sur 54 sont touchés. Tous les gouvernements des pays touchés ont instaurés des mesures d’exception parmi lesquelles le confinement.

Mesure qui au regard de la situation de ces pays, n’est pas facile à appliquer. Ainsi, pour faciliter la tâche aux gouvernements africains, Calixthe Beyala leur fait des propositions.

Les propositions de l’écrivaine

« Si j’étais un dirigeant Africain, face au Coronavirus, je m’arrangerais à distribuer des masques, des gants et du savon aux populations ; j’encouragerais des départs volontaires dans les campagnes pour désengorger les villes où les gens sont agglutinés en grappe les uns sur les autres, facilitant ainsi la propagation de la maladie.

Si j’étais un responsable Africain, j’adopterais des mesures qui encourageraient des opérateurs économiques à agir de manière à éviter la flambée des prix des produits de premières nécessité ; je leur octroierais des subventions ou des facilités fiscales en contrepartie.

Si j’étais un responsable Africain, j’accentuerais les capacités des entreprises locales dont les activités consistent à produire des aliments essentiels dont les populations ont besoin pour survivre, comme l’huile, le sucre, le riz, le savon etc…

Si j’étais un responsable Africain, j’organiserais le marché en tournever ; je délimiterais pour chaque quartier les heures durant lesquelles ses habitants auraient le droit de se rendre au marché.

Si j’étais un dirigeant Africain, je mettrais à la disposition des populations des bus aérés afin d’éviter les surcharges sur les motos qui créent cette terrible promiscuité si favorable à la propagation du virus… » A-t-elle écrit.

Et de conclure : « Mais voilà, je ne suis qu’un écrivain, et ces bestioles là, ça cogite et écrit.?️ ».

Que pensez-vous de toutes ces propositions de l’écrivaine ? Dites-le nous en commentaire.

Danielle Ngono Efondo

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